Samedi matin 8h30... J'y ai pensé toute la semaine, il faut que j'me fasse mal... direction mon magasin de jeux préféré...
J'entre, un p'tit "bonjour" au tenancier qui se frotte les mains en me voyant entrer. Le Graal me tend les bras ! Je m'en saisi direction le comptoir où je présente ma carte d'infidélité aux reflets dorés à l'individu qui, sourire en coins, me gratifie d'un "On n'est pas près de te revoir ce coup-là !"...j'acquitte la note et enfouis le boitier maudit au fond de mon sac à dos en reprenant la direction de mon antre, empli de fébrilité.
J'ai choppé Dark Souls ! "Place à la douleur" me dis-je, fort de la lecture des nombreuses critiques sorties sur l'opus ; quelle ne fut ma surprise de découvrir en fait de douleur, le plaisir de parfaire au gré de mes (nombreuses, vraiment nombreuses) morts successives, ma stratégie, mon équipement, ma connaissance des 2 ou 3 kilomètres que j'ai en quelques heures péniblement réussi à couvrir.
Une mécanique bien pensée, une difficulté qui n'est pas sans réveiller en moi les sensations des Game over d'antan, des environnements empreint d'une ambiance fleurant bon la malédiction, voici quelques-uns des éléments qui vous provoquent dès le tutoriel des sueurs froides.
Ayé... j'suis maudit... et j'aime ça !
à suivre...